Chacun y va de sa petite
interprétation : Facebook, ça craint... Facebook, c'est
dangereux, c'est irréversible... Créé par des
jeunes universitaires américains de Harvard, ce site juteux fait
parler de lui. Il y a les adeptes et les prudents... deux témoignages pour y voir plus clair.
Cyrille témoigne...
Je ne conçois pas que
l'on puisse mettre sa vie privée sur Facebook sachant que tout le
monde peut avoir accès à notre compte. J'ai peur que les autres
donnent des informations sur mon compte. C'est du voyeurisme, un peu.
Je n'aime pas le côté je te pollue mon site, des gens viennent sur
ton compte et mettent des insultes, le salissent. Je n'irai jamais
sur Facebook. Je préfère les vraies relations humaines aux
relations virtuelles. Le jour où j'ai un problème, les amis
virtuels ne seront pas là. Pour l'instant, je n'ai pas d'ordinateur
mais je m'informe sur ce média. Facebook est le premier endroit
aujourd'hui où tout le monde cherche des renseignements sur tout le
monde et ça, les patrons en profitent. Ils jugent sur
ceux qu'ils voient sur le mur au lieu de regarder le travail. Bref,
les gens se créent une autre histoire que la leur.
Nous sentons bien la
méconnaissance de ce média, et en même temps un instinct de
protection chez cette jeune femme. Michael Hatchi, au contraire, se sert de Facebook dans
son métier. Il gère le Marketing/communication chez Seat.
Michael témoigne à son
tour...
Je suis en charge de la
stratégie des médias sociaux chez Seat c'est à dire, prise de parole de la marque
sur Facebook, Twitter, Flickr pour toucher ses cibles.
Facebook permet de suivre le potentiel de l'audience ou de cibler les
publicités. Il permet aussi un accès aux statistiques pour suivre
l'évolution des actions et potentiellement si on est en phase avec
les objectifs. Les marques utilisent ce genre de réseau social
depuis 2009 en France mais aussi depuis que Facebook a amélioré ses
outils de statistiques en 2010. Facebook est, en Occident et dans les
« Pays du Nord » le référent média social. A y
regarder de plus près, il couvre les besoins humains de
reconnaissance, d'inclusion, de partage, d'engagement. Facebook
démultiplie l'émission et la perception de messages (visuels ou
pas). Les trois raisons de l'utiliser dans un cadre professionnel
sont d'abord la notoriété, ensuite l'image de marque puis le
marketing relationnel. Dans une utilisation personnelle, je
conseillerai aux personnes de ne pas tout divulguer. Et,
professionnellement, ça reste le média social de référence. Bref,
les médias sociaux méritent de s'y investir (et en plus à moindre
frais) mais il faut les considérer comme un complément d'un plan de
communication média classique.
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