mardi 28 août 2012

Le phénomène Facebook, à prendre ou à laisser !


Chacun y va de sa petite interprétation : Facebook, ça craint... Facebook, c'est dangereux, c'est irréversible... Créé par des jeunes universitaires américains de Harvard, ce site juteux fait parler de lui. Il y a les adeptes et les prudents... deux témoignages pour y voir plus clair.


Cyrille témoigne...
Je ne conçois pas que l'on puisse mettre sa vie privée sur Facebook sachant que tout le monde peut avoir accès à notre compte. J'ai peur que les autres donnent des informations sur mon compte. C'est du voyeurisme, un peu. Je n'aime pas le côté je te pollue mon site, des gens viennent sur ton compte et mettent des insultes, le salissent. Je n'irai jamais sur Facebook. Je préfère les vraies relations humaines aux relations virtuelles. Le jour où j'ai un problème, les amis virtuels ne seront pas là. Pour l'instant, je n'ai pas d'ordinateur mais je m'informe sur ce média. Facebook est le premier endroit aujourd'hui où tout le monde cherche des renseignements sur tout le monde et ça, les patrons en profitent. Ils jugent sur ceux qu'ils voient sur le mur au lieu de regarder le travail. Bref, les gens se créent une autre histoire que la leur.

Nous sentons bien la méconnaissance de ce média, et en même temps un instinct de protection chez cette jeune femme. Michael Hatchi, au contraire, se sert de Facebook dans son métier. Il gère le Marketing/communication chez Seat.

Michael témoigne à son tour...

Je suis en charge de la stratégie des médias sociaux chez Seat c'est à dire, prise de parole de la marque sur Facebook, Twitter, Flickr pour toucher ses cibles. Facebook permet de suivre le potentiel de l'audience ou de cibler les publicités. Il permet aussi un accès aux statistiques pour suivre l'évolution des actions et potentiellement si on est en phase avec les objectifs. Les marques utilisent ce genre de réseau social depuis 2009 en France mais aussi depuis que Facebook a amélioré ses outils de statistiques en 2010. Facebook est, en Occident et dans les « Pays du Nord » le référent média social. A y regarder de plus près, il couvre les besoins humains de reconnaissance, d'inclusion, de partage, d'engagement. Facebook démultiplie l'émission et la perception de messages (visuels ou pas). Les trois raisons de l'utiliser dans un cadre professionnel sont d'abord la notoriété, ensuite l'image de marque puis le marketing relationnel. Dans une utilisation personnelle, je conseillerai aux personnes de ne pas tout divulguer. Et, professionnellement, ça reste le média social de référence. Bref, les médias sociaux méritent de s'y investir (et en plus à moindre frais) mais il faut les considérer comme un complément d'un plan de communication média classique.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire